La magie de l’instant
M’asseoir sur un banc quinze minutes avec moi
écouter la vie qui est là,
Juste prendre le temps d’accueillir ce qui est
bouillonnements tristesses ou secrets,
Puis tenter la gageure d’explorer l’inconnu
face à moi oser me mettre nu,
Trouver d’autres chemins et tenter d’autres voies
pour aller au profond de moi,
Et laisser mes pensées s’envoler tout au loin
vieilles amies dont je n’ai plus besoin,
Pour se laisser surprendre par le goût du bonheur,
par un souffle, par un battement de coeur …
La Magie de l’instant.
Et puis choisir d’aimer pour pouvoir être libre,
se relier à tout ce qui vibre,
A partir de mon cœur, à partir de ma foi,
construire un pont qui aille vers toi,
M’arrêter de parler et créer un espace
ou t’accueillir te donner ta place,
Et choisir le pardon, choisir la gratitude,
juste en faire une joyeuse habitude,
Et laisser mes pensées s’envoler tout au loin,
vieilles amies dont je n’ai plus besoin,
Pour pouvoir accueillir juste un peu d’imprévu,
une lumière un peu de jamais vu…
Magie de la présence...
Puis partir et marcher, respirer, regarder, se laisser porter par la vie,
Une couleur, une odeur ou une vibration,
sur le chemin du cœur tout est don.
Et croiser un regard, échanger un sourire
sans qu’il n’y ait vraiment rien à dire,
Le soleil ou la pluie, la lumière les nuages,
tout m’emmène au bout de mon âge.
Et laisser mes pensées s’envoler tout au loin,
vieilles amies dont je n’ai plus besoin,
Pour se laisser surprendre par le goût du bonheur,
par un souffle, par un battement de coeur …
La Magie de l’instant...
Sauf de l’amour
J’suis rentré dans le magasin, j’me suis inventé un besoin
J’ai acheté ce qui m’plaisait bien, je ne manque plus de rien
Sauf de l’amour...
J’suis rentré dans le magasine, qui parlait de vie féminine
De la toilette des toutous, j’y ai trouvé de tout,
Sauf de l’amour...
J’suis rentré dans la pâtisserie, et j’ai encore un peu grossi
J’me suis enfilé trois éclairs, j’avais tout dans ma chair
Sauf de l’amour...
J’ai mis les pieds dans une église, aux places debouts
aux places assises,
J’y ai récité des prières comme les gens qui n’espèrent
Que de l’amour. ..
J’me suis saoulé jusqu’au matin, après un verre vide un verre plein
J’ai plané comme un avion, bourré de sensations
Sauf de l’amour...
Puis j’ai pianoté sur facebook, ou chacun peut soigner son look
J’ai parlé à des tas de gens reçu plein d’compliments
Sauf de l’amour...
Puis j’ai offert plein de cadeaux, toujours plus chers,
toujours plus beaux
J’en ai reçu des tas aussi, j’ai c’que j’veux dans ma vie
Sauf de l’amour...
Et j’ai travaillé comme une bête pour enfin me vider la tête
J’ai gagné des tonnes d’argent, je suis indépendant
Sauf de l’amour...
Alors en désespoir de cause, il ne me restait plus qu’une chose
Décider de tomber malade, pour voir mes camarades
Pour de l’amour...
Mais je m’suis faufilé en moi,
j’me suis touché du bout des doigts
J’me suis murmuré un » Je t’aime », tout petit mais quand même,
Un peu d’amour,
Un peu d’amour...
Caresses Musicales
J’ai joué du piano tout le long de ton dos,
et puis du violon ou ça devient plus rond,
Un peu d’harmonica dans le creux de tes bras, do, mi, si, la.
J’ai joué d’la mandoline autour de ta poitrine,
Et un peu de Bignou dans le creux de son cou,
Et partout sur ta peau, j’ai joué du Banjo, fa, mi, ré, do.
Pour caresser tes doigts, j’ai joué du haut-bois
Et du ukulélé, pour caresser tes pieds,
J’ai chanté Rock and Roll, pour couvrir tes épaules, re, mi, fa, sol.
Du trombone à coulisse pour effleurer tes cuisses,
Quelques notes de djembé pour ton nez retroussé
Et du stradivarius sur ton mont de Vénus, Vénus, vénus
Quelques notes de clavecin juste au creux de tes reins
Mais pour ton popotin, là, j’ai choisi mes mains
Et puis pour terminer, j’t’ai donné un baiser, sol, fa, mi, re.
Les saisons de ton corps
Quand ton corps est en automne, que le soleil t'abandonne,
quand vient le temps de la chute et que tu erres sans but,
je t'aime..
Quand ton corps est en automne, que toute ta peau frissonne, qu'il n'y a plus qu'à cocooner, se calfeutrer, se lover, je t'aime..
Quand ton corps est en automne, telle une vierge ou une Madonne, tu retrouves le gout des noix, tu te retournes vers toi,
Je t'aime..
Quand ton corps est en hiver, que ta vie te désespère,
que ton chemin est tristesse, absurdité et détresse, Je t'aime..
Quand ton corps est en hiver, que tu vis en solitaire,
dans l'absence et le repli, loin de Dieu de tes amis, Je t'aime..
Quand ton corps est en hiver, que la mort est dans ta chair,
que tu cries et que tu souffres, que tu es au fond du gouffre,
Je t'aime..
Quand ton corps est au printemps et qu'enfin revient le temps d'une douce renaissance, d'une joyeuse délivrance, Je t'aime..
Quand ton corps est au printemps, que tu sors du néant,
que la sève remonte enfin dans la brume du matin, je t'aime..
Quand ton corps est au printemps tu te relèves en chantant,
tu regardes la nature, tu t'apaises, tu te rassures, Je t'aime..
Quand ton corps est en été , que tu retrouves l'unité,
avec les autres avec Dieu et que tout va pour le mieux,
Je t'aime...
Quand ton corps est en été, qu'il célèbre la beauté,
qu'il exulte et puis qu'il vibre, qu'enfin tu te retrouves libre,
Je t'aime...
Quand ton corps est en été, tout renait en vérité,
ta vie est feu d'artifice, tes jours ne sont que délice, Je t'aime..
Une femme libérée
C’était un soir d’été, un jour un peu magique
Elle s’est mise à danser, portée par la musique
Elle a pleuré ses rires et elle a ri ses larmes
Laissé son cœur s’ouvrir et puis baissé les armes
Elle a cessé ses guerres, déposé ses armures
Les deux pieds dans la terre oubliant ses blessures
Les scories du passé, les masques et tous les jeux,
elle s’en est détachée et ils ont fait long feu
C’est une femme libérée, Dieu qu’elle est belle à regarder
C’est une enfant de l’univers, une fille de l’eau, une fille de l’air
Dans un moment de danse, elle s’est abandonnée
Elle s’est offert une chance de vivre sa liberté
Oubliant ses rancoeurs, et changeant son regard
S’éloignant de ses peurs pour vivre une autre histoire
Elle a laissé la vie doucement la traverser
Et puis elle a choisi de se laisser toucher
Par tous ces beaux visages remplis d’humanité
Ces amis de passage, ces frères de vérité
C’est une femme libérée, Dieu qu’elle est belle à regarder
C’est une enfant de l’univers, une fille de l’eau, une fille de l’air
Dans un moment de grâce, elle a ouvert les yeux
Embrassant tout l’espace, elle a rencontré Dieu
Son cœur est au printemps, elle a touché ses anges
Comme dans ses jeux d’enfants, plus rien ne la dérange
Elle a trouvé des bras ou poser ses tristesses
Et des rires aux éclats, des gestes de tendresse
Qui lui font oublier tous ces moments de doute
Ou le corps fatigué ne trouve plus sa route
C’est une femme libérée, Dieu qu’elle est belle à regarder
C’est une enfant de l’univers, une fille de l’eau, une fille de l’air
Je fais un pas vers elle et son sourire m’éclaire
Et son regard m’appelle tout droit vers sa lumière
Je la prends par la main et nos corps se balancent
Juste un bout de chemin, cadeau de providence
Dieu que vous êtes beaux, vous qui dansez la vie
L’amour à fleur de peau et l’âme réjouie
Pour faire encore vibrer nos cœurs à l’unisson
Et pour vous honorer, je chante cette chanson
Celle d’une femme libérée qui est si belle à regarder
Celle d’une enfant de l’univers, une fille de l’eau une fille de l’air
MARIE
Marie, Elle a le cœur plus grand que tous les océans
Elle est tout à la fois femme, mère et enfant
Elle a la joie qui coule, qui roule, elle s’émerveille
D’un sourire, d’une larme, d’un rayon de soleil
Elle a l’âme vibrante et le corps en éveil
Qu’y a-t-il encore en elle qui peut être sommeille ? Marie oh Marie
Marie…Sur quel chemin encore partira t- elle un jour ?
Et quel voyage fera- t-elle dans ses rêves d’amour ?
C’est sa plus belle étoile, le battement de son cœur
Son sourire et ses mots nous invitent au bonheur
Quand j’ai ouvert mon cœur, elle a ouvert ses bras
J’ai touché le meilleur qui vit au fond de moi Marie Oh Marie
Marie…Ses yeux comme un miroir m’ont ouvert un chemin
Pour y apercevoir les lignes de mon destin
Si tu la croises un jour, ami, arrête- toi
Laisse toi donc toucher et à sa source bois
Laisse-toi respirer, dans sa belle présence
Et tu vivras ta vie comme on danse une danse Marie Oh Marie
Marie…Il suffira d’un rien, d’un souffle de tendresse
Pour qu’en toi aussitôt, tu sentes ta sagesse
Porté par son regard tu te relèveras
Vers l’essentiel en toi alors tu marcheras
Car tu auras reçu le temps d’une seconde
Ce dont tu as besoin pour parcourir le monde
Marie Oh Marie , Marie